le voile/05

 
« Le désir se résout dans l’évanouissement de la forme à laquelle il s’attachait. » Pierre Klossowski

Barbes

 

Série d’autoportraits, travesti en tchador, agrandis et collés sur le cinéma Louxor à Barbes Rochechouart. A la croisée de 2 mondes, ces images ne prennent aucun parti... Les musulmans pourraient reprocher l’idée de la représentation et celle du travestissement; les femmes, l’image de leur propre asservissement à travers le monde; les pouvoirs publics celle d’une transgression... Il est le lieu même où se retrouvent les émois esthétiques des drapés de la renaissance, d’avec l’iconographie de la presse d’aujourd’hui dans sa représentation quasi-systématique du moyen orient. Ce goût des médias pour le voile en est d’ailleurs tout à fait symptomatique.

 
 
le voile avec la propreté de paris vue du métro
 
Elle est l’image du refus de montrer. Des autoportraits voilés sont un peu un non-sens conceptuel. 
Les coller dans le haut lieu du « Paris musulman », au dessus de vraies têtes voilées, c’est clore 
le cercle retord de la représentation... Il est d’ailleurs illustré par l’affiche  « cercle vicieux », 
collé au dessous. 
C’est un peu le « ça c’est Barbes! » faisant écho au  « ça c’est Paris ! » qui accompagnait 
le « Dubo Dubon Dubonnet » dans le métro.

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